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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
9 mars 2013

«  L’amour est le combustible de la révolution 

6 mars 2013

Entretien avec Vincent Lapierre à qui l'on doit les nombreuses vidéos sous-tirées en français de Chavez.

 

Vincent Lapierre, vous êtes doctorant en économie à Grenoble – bientôt docteur – mais également blogueur  : soutien particulièrement actif du Président Chavez, vous sous-titrez en français depuis plusieurs années certaines de ses interventions. C’est donc en grande partie grâce à votre travail que les internautes francophones ont un accès direct aux discours de Hugo Chavez. Comment vous est venue cette idée et dans quel objectif avez-vous entrepris, seul, cette initiative  ?

La raison de mon engagement est toute simple  : la voix du Président Chavez doit porter le plus loin possible car, face aux «  élites  », il représente l’espoir, non seulement pour son peuple mais, si j’ose dire, pour nous tous, pour tous les peuples de la planète. Alors, je sais que ces mots sont très forts et pourraient surprendreceux qui ne connaissent pas ce Président – et encore plus ceux qui le«  connaissent  » à travers le prisme déformant des médias  je vais donc tenter de m’expliquer.  

 

La toute première chose que je veux mentionner ici tant ce cas de figure est rare, c’est qu’avec Hugo Chavez, on est face à un homme politique sincère et loyal envers son peuple. C’est à dire qu’il s’agit d’un homme au sommet du pouvoir et qui, le plus sincèrement du monde, œuvre pour développer son pays, sortir son peuple de sa condition de pauvreté. Cela pourrait paraître banal, mais seulement pour quelqu’un qui ne serait pas attentif à l’histoire des pays en sous-développement, laquelle histoire est, bien entendu, marquée par le colonialisme et la soumission aux règles écrites par le «  Nord  », mais également par la trahison des élites politiques et économiques nationales, sans laquelle cette soumission n’aurait pas de prise. Je parle bien sûr de ces élites qui ne cessent de brader les richesses de leur pays, à s’enrichir de façon indécente au prix de la liberté de leur peuple et d’inégalités sociales criantesCeci n’est pas l’exception, il faut bien avoir présent à l’esprit quedans le «  Sud  »et même au-delà, c’est la règle. Eh bien, c’est contre ce système néocolonial de soumission tacite qu’Hugo Chavez se dresse  : lui veut utiliser les ressources de son pays, non pas pour s’enrichir, mais pour élever son peuple tout entier au-delà de sa condition sociale historiqueVoici son projet. C’est ce que recouvre le terme de «  Socialisme du 21ème siècle  », qui est synonyme, dans son esprit, d’égalité, de démocratie et de liberté.

 

C’est la raison de sa diabolisation par les médias internationaux  : il subit le sort que subirait un esclave qui, après des années de servitude, se lèverait, déclarerait à son maître que désormais il veut être libre et se retournerait vers vous en vousdisant «  Suis-moi  ». C’est pour cela que, du point de vue du système, la voixd’Hugo Chavez est dangereuse. C’est la raison pour laquelle je fais tout pour qu’elle soit entendue. 

 

Malgré tout, peut-on dire que toutes les critiques formulées à l’encontre de sa politique ne sont que pures manipulations  ?  

Pas du tout. La politique mise en place par Hugo Chavez a de nombreuses faiblesses. Personne ne décrit le paradis enchanté lorsqu’il parle du Venezuela, surtout pas moi qui suis assez critique à l’égard de certaines incohérences dans les choix gouvernementaux. Mais il faut bien prendre en compte un ensemble de paramètres que généralement les médias ne mentionnent pasPar exemple, la question de la violence martelée à dessein par les médias internationaux est un problème réel et grave. Cependant, ceux-ci ne rappellent jamais que la violence au Venezuela existait bien avant Chavez, que c’est un problème endémique, commun à l’ensemble de l’Amérique latine  : les «  reportages  » réalisés dans la banlieue de Caracas sur fond de musique stressante pourraient tout aussi bien être tournés à Bogota ou à Rio, le téléspectateur en aurait tout autant pour son argent en terme de sensations fortes.  

 

Mais au Venezuela, il est vrai que ce problème est aggravé par la guerre de basse intensité menée par les Etats-Unis et Israël pour faire tomber Chavez  : promouvoir la violence urbaine en favorisant le trafic d’armes et en infiltrant des paramilitaires colombiens au Venezuela, tout cela dans le but de retourner progressivement l’opinion publique contre Chavez. L’objectif visé est de lui faire perdre sa base électoraleétant donné que la vieille recette n’a pas fonctionné, comme on a pu le constater avec l’échec du coup d’État organisé par la CIA en 2002 lors duquel on a vu pour la première fois dans l’histoire contemporaine un peuple ramener sonPrésident au pouvoirSans compter que sur la question de la criminalité, les médias nationaux, privés pour la plupart, ont bien assimilé le rôle crucial qu’ils peuvent jouer en distillant insidieusement une ambiance générale de suspicion et de peurdans la société vénézuélienne, qui rappelle un peu le traitement médiatique desmusulmans en France  : tout cela contribue à diviser les gens et à créer une ambiance délétère de paranoïa dans tout le pays.  

 

Donc le problème de la criminalité existe, il est el, Chavez n’a pas su le résoudre en treize ans de pouvoir, tout ceci est vrai, mais on ne vous donne jamais l’information globale, le contexte général sans lequel on ne comprend rien à ce qui se passe là-bas. Ce sont tous ces détournements de l’information qui m’ont encouragé à «  prendre les armes  », du moins les armes informatiques, vous m’aviez compris. 

 

Et donc, au-delà de la violence, quels sont, selon vous, les grands défis que doit affronter le Venezuela aujourd’hui  ? 

 Son dépasse le stade de la désinformation et qu’on parle sérieusement du Venezuela, le défi majeur qu’affronte ce pays c’est la sortie du modèlemono-exportateur de pétrole qui caractérise son économieEncore une fois, ce n’est pas Chavez qui est responsable de cette situation puisqu’elle est le résultat desdispositions naturelles du pays qui, depuis un siècle, ont poussé les différents gouvernements vers la facilité  : se contenter de laisser les multinationales exploiter l’immense manne pétrolière et en percevoir les dividendes avec, à partir des années 1970,  les encouragements intéressés des institutions internationales, laBanque mondiale et le FMI. Ces organismes voulaient faire en sorte que les pays dits «  en développement  » concentrent leur industrie sur les secteurs exportateurs afin d’assouvir à bon prix la demande internationale qui explosait et freiner leursvelléités d’indépendance économique. Hugo Chavez est l’héritier de cette situation. Que peut-il faire  ? Souvent, on entend ici ou là que Chavez trahit ses idéaux encontinuant de livrer la plus grande partie de son pétrole aux Etats-Unis, à «  l’Empire ». Mais ceux-là n’ont pas compris que ses programmes sociaux, qui sontle cœur de sa politique, dépendent de ces revenus pétroliers et que mettrebrutalement fin à ces livraisons serait une catastrophe sociale pour le peuple vénézuélien. Donc, le gouvernement s’évertue depuis maintenant une décennie à diversifier ses clients, en particulier en direction de l’Asie, et tente de développer les secteurs industriels porteurs qui pourraient permettre d’enclencher un processus vertueux de développement, en particulier le secteur de la construction dont Chavez dit souvent qu’il est la «  locomotive d’un pays  ». Mais en réalité, les marges de manœuvre d’Hugo Chavez, héritier, encore une fois, d’une situation séculaire très complexe, sont assez courtes car des points de non-retour ont été franchis, des habitudes institutionnelles ont été prises et il faudra bien plus d’une décennie pour en sortir. De ce point de vue, on est obligé de constater que les cycles électoraux sont bien courts lorsqu’un dirigeant se propose de réformer une société en profondeur. 

 

D’ailleurs, sur cette question, Hugo Chavez est souvent décrit comme un dictateur, ou du moins un mégalomane. Qu’en est-il selon vous  ? 

 Ceux qui le décrivent comme cela rendent un grand service à la cause que je défends tant il est facile de démontrer que ce qu’ils affirment est faux. Je le dis très clairement, Hugo Chavez est un Président plus légitime que François Hollande, par exemple. J’utilise volontairement cette comparaison forte afin que mon propos soit bien compris  : Hugo Chavez a été élu trois fois lors de scrutins ultra-surveillés par des organismes internationaux insoupçonnables de collusion avec le pouvoir. Il estpar ailleurs très important de souligner que la constitution vénézuélienne est l’une des seules au monde – si ce n’est la seule, ce serait à vérifier – à prévoir un référendum révocatoire de mi-mandat, permettant aux citoyens de décider par voie référendaire du sort de tous ses élus, moyennant le consentement de 25% des inscrits sur les listes électorales. Cela démontre par A+B qu’Hugo Chavez n’est pas un dictateur, il faut être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaitre.  

 

Enfin, lors des dernières élections, Hugo Chavez a été élu au premier tour du scrutinavec 54,5% des suffrages. Imaginez un seul instant un Président français, après 14 ans de pouvoir, se faire réélire pour la troisième fois au premier tour d’une électionprésidentielle avec une majorité absolue des suffrages et tout cela sous la haute surveillance deinstances internationales. Que diriez-vous  ? Que c’est un dictateur ou que le peuple le soutient  ?  

 

En France, nous avons une démocratie représentative, au Venezuela, elle est participative, qu’est-ce que cela signifie concrètement  ? 

Concrètement, la proposition politique de Chavez est l’exact contraire de ce que décrivent les médias  : il veut rendre le pouvoir à son peuple par la mise en place d’une démocratie dite «  participative et protagonique  », c’est à dire un modèle de société où chacun est partie prenante des décisions qui sont prises collectivement.Ce type de démocratie s’exerce à une échelle locale par le biais des conseils communaux qui ont un réel pouvoir de décision et d’action sur le quotidien desgens, dans les quartiers, les villages, les communes. Bien sûr, ce système n’est pas parfait, bien sûr, il n’est même pas achevé, bien sûr, certains en profitent, la corruption est là, personne ne peut le nier, des milliers de problèmes se dressent devant cet idéal, mais Chavez a semé une graine dans le cœur des Vénézuéliens  : le goût de la liberté, le besoin impérieux de maitriser leur propre destin et de se sentir renaitre en tant que peuple, en tant que Nation. C’est cette conscience collective retrouvée après des décennies d’abrutissementc’est ce réveil d’un peuple tout entier pourtant engourdi par la servitude, qui est le plus grand résultat de l’action du Président Hugo Chavez. C’est cet enseignement que nous devons méditer en France où nous sommes particulièrement désunis et distants vis à vis de notre pays,comme insouciants de son destin et de ses chainesC’est sous cet angle que la voix du Président Chavez prend tout son sens en France : il est très important de comprendre que l’amour qu’il porte à son pays est le combustible de la révolution qu’il mèneC’est ce qui manque en France. C’est la raison profonde de mon engagement, en espérant que l’amour pour son pays puisse se transmettre, comme un trésor, comme la clé de notre salut. 

 

Et concernant le terme de «  populiste  » que les médias utilisent systématiquement pour définir le style d’Hugo Chavez, quel est votre avis  ? 

 Oui, les médias ont pour habitude de ranger les Hommes et les idées qui les dérangent dans des cases censées les discréditer, comme par exemple les termes «  fasciste  », «  conspirationniste  » ou «  antisémite  »Une fois cataloguées, les personnes visées par ces anathèmes sont  sommées de se justifier, de passer le peu de temps qui leur est accordé dans les médias à s’expliquer sur ces accusations, plutôt que de parler de leur projet. C’est typiquement le rôle du qualificatif«  populiste  » utilisé péjorativement afin de provoquer chez le téléspectateur un reflexe pavlovien de rejet à l’encontre de Chavez, sans que la raison n’intervienne.Finalement, cette méthode est une insulte à l’intelligence des gens, elle est la preuvetangible que les médias déconsidèrent leurs téléspectateurs et espèrent les influencer. Sur le fond, que recouvre ce terme de «  populiste  »  ? Je suppose qu’ils souhaitent insinuer que Chavez est un démagogue, qui mettrait en place des mesures vaguement en adéquation avec ce qu’attend le peuple dans le seul but d’être réélu. Bien entendu, je ne le pense pas, je crois que ses intentions sont sincères et j’encourage chacun à juger de cela par lui-même en allant directement à la source de l’information, c’est à dire en visionnant quelques-unes de mes vidéos de ChavezMais quand bien même  ! Je souhaiterais qu’on m’explique en quoi se placer du côté du peuple, dans les discours et dans les actes, serait négatif  ? Sifaire baisser en moins de dix ans le taux de pauvreté de 51 à 28,5% et le taux de pauvreté extrême de 25 à 8,5est populiste, alors je crois qu’on va devoir réhabiliter le populisme. 

 

Vous disiez tout à l’heure que Chavez a amené l’émergence d’une conscience collective et pourtant la société vénézuélienne est profondément divisée – ou polarisée - du moins selon les témoignages qu’on peut recueillircommentexpliquez vous cette contradiction  ? 

Tout d’abord, je me suis peut-être mal exprimé, ce n’est pas Chavez à lui seul qui a permis la résurgence de cette conscience collective, il est un catalyseur, celui qui, par ses qualités personnelles, a su incarner et sublimer un sentiment collectif afin que celui-ci puisse prendre place dans le récit historique vénézuélien. Chavez le dit lui-même très bien  : il est une «  brindille amenée là par un ouragan d’amour  », il est une conséquence et non une cause de la «  résurrection  » du peuple vénézuélien 

 

À partir de là, je vois la soi-disant «  division  » de la société vénézuélienne comme le signe d’une société en ébullition, d’un peuple en effervescence, d’une démocratie vivante. Au Venezuela, les gens s’intéressent au destin de leur pays, débattent, se disputent aussi, se haïssent parfois mais tous ont désormais conscience qu’ils doivent prendre en main leur avenir, dans un sens ou dans un autre. Les médias tirenles esprits dans un sens, et Hugo Chavez dans un autre, avec sa pédagogie et sa personnalité. Au fond, le débat de société qui traverse le Venezuela me semble être quelque chose de très sain, une preuve supplémentaire qu’Hugo Chavez estl’exact contraire d’un dictateur. Pour reprendre la comparaison avec la France, pays qui me tient également très à cœurici, très peu de gens discutent de politique dans la rue. Est-ce un signe de progrès ou de régression  ? Moi, c’est cette léthargie d’une société toute entière qui m’interpelle, surtout lorsqu’elle vit des bouleversements économiques et politiques tels que ceux que nous vivons actuellement. Non, je préfère de loin le débat au silence. 

 

Parlons un peu du travail que vous avez réalisé sur Internet. Ça a du vousprendre un temps fou. Comment cette idée vous est venue et comment l’avez-vous mise en pratique  ? 

 Je traduis Chavez depuis environ cinq ans. Avant de le traduire, je le connaissaisdéjà depuis un moment car ma mère est colombo-vénézuélienne, ce qui explique le fait que je parle couramment espagnol et que je m’intéresse de très près à l’actualité latino-américaine. Donc un jour, je me suis simplement dit  : «  Que puis-je faire d’utile  ?  ». Vous connaissez ce sentiment d’impuissance face à un monde dont on a l’impression qu’il avance sans vous  ? Eh bien, ce jour là, devant mon ordinateur,j’ai compris que diffuser la parole de cet homme serait pour moi un premier pas dans l’action concrète. Tout le problème de la traduction, c’est la constance. Le sous-titrage est un travail très fastidieux, d’autant plus que les logiciels de montage vidéone sont pas évidents à prendre en main, mais bon  : j’étais très motivé, donc j’en ai traduit plus d’une centaine, ce qui fait au total peut-être deux millions de vuesEt j’espère vraiment pouvoir traduire encore beaucoup de discours de cet homme. En tout cas, tant qu’il parlera, je le traduirai, c’est sûr et certain. 

 

La chose qui m’attriste le plus, c’est que je sois le seul au monde à le traduire. Sa voix mériterait de traverser toutes les frontières. Et ce n’est pas faute d’avoir proposé aux autorités vénézuéliennes des projets de traduction multilingues.L’échec répété de ce projet est pour moi un signe supplémentaire de dysfonctionnement des institutions vénézuéliennes. Je suis convaincu qu’Hugo Chavez aurait appuyé de tout son cœur un tel projet  : la «  guérilla de l’information  », c’est l’une de ses nombreuses recommandations. Malheureusement, l’homme au sommet du pouvoir peut avoir les meilleuresintentions du monde, sla structure en dessous de lui nest pas efficacele décalage entre les idéaux et la pratique devient trop important et contribue à l’échec du processus tout entierC’est d’ailleurs contre cette maladie qu’est la bureaucratie que s’élevait le Che, au risque de froisser l’Union soviétique, mais je comprends à quel point il avait raison. C’est cette amertume que je ressens quand je pense aux milliers d’heures passées à traduire ce PrésidentElles n’ont pas donné naissance à un projet plus important, alors que l’efficacité du sous-titrage sur Internet est là, sous nos yeux. Mais j’aurai fait tout ce qui était en mon pouvoir, c’est sûr. 

 

Chavez est actuellement en convalescence à Cuba suite à une quatrième opération contre son cancer. Pensez-vous que, dans cette situation un peu délicate, l’avenir du Venezuela soit incertain  ? 

 Je crois que l’évolution de tout processus politique est incertaine par essence. Mais en l’occurrence, ce que Chavez a apporté à son peuple et au monde est en soi un acquis très précieux. Son histoire est un enseignement très riche pour chacun de nous. Libre à nous de parvenir à nous en inspirer. Je ne puis dire si Chavez va un jour gouverner à nouveau réellement, comme avant. Mais ce que je peux dire, c’est que ceux qui suivront auront une responsabilité immense. J’attends de voir brillerchez eux l’étincelle qui animait Chavez, cette sincérité transparente qui le caractérise. 

 

Mais au-delà des hommes politiques qui, de toute façon, prendront le relai un jour ou l’autre, le plus important est que le Venezuela ne dérive pas vers une société de consommation effrénée. Les valeurs qu’Hugo Chavez a transmises sont celles de la probité et du courage face aux attraits de la consommation de masse. Je me souviens d’un discours qui m’a beaucoup marqué où il disait, en substance  : « Détachez-vous  ! Il faut se détacher du matérialisme. Il faut, comme Ulysse, ce héros de la mythologie grecquese ligoter au mâdu bateau pour résister au chant des sirènes. Moi, je suis un va-nu-pieds et je mourrai va-nu-pieds, je ne veux rien, aucune richesse, rien  ». Puissent les nouvelles générations avoir eu le temps de s’imprégner de ce message, car c’est là que Chavez s’érige en exemple dans ce qu’il a de plus radical et de profondément «  surhumain  », au sens nietzschéen du terme. Mais j’ai confiance, car la graine est là. Notre mission sera maintenant de la semer chez nous. 

 

 

Propos recueillis par Meriem Laribi pour Investig’Action michelcollon.info 

 

Retrouvez la page facebook animée par Vincent Lapierre dédiée à la réinformation sur Hugo Chavez  : «  Hugo Chavez  : la page de réinformation  »  :https://www.facebook.com/Hugo.Chave... 

 

Et voici le lien vers toutes les vidéos traduitespar Vincent Lapierre  :http://www.dailymotion.com/librepen... 

 

En attendant un site internet multilingue, actuellement en cours d’élaboration,entièrement dédié à la réinformation sur Hugo Chavez et la révolution bolivarienne. 

 

 

 

Hugo Chavez - Venezuela

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