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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
19 janvier 2011

Le visage hideux de l'imposture Joseph Yves

Le visage hideux de l'imposture

Joseph Yves MINTOOGUE

Ce n'est pas tant la bêtise de Laurent GBAGBO qui nous meurtrit que le soutien que lui apportent quelques hordes de "progressistes" africains, en invoquant la souveraineté et la lutte contre "l’impérialisme".

Comme quoi l'Africain qui embouche les trompettes de "l'anti-impérialisme" ne pourrait être lui-même qu'un "progressiste", "patriote" et "nationaliste" au service du peuple et du progrès.

Qu'importe s'il sème la mort et le chaos, avec ses escadrons de la mort, ses jeunes"patriotes" et une armée qui a pris Abidjan en otage, réprime, tue (la nuit, de préférence) et viole impunément ceux qui s'obstinent à ne pas prendre le parti du"libérateur".

A-t-il reconduit la prédation, la corruption, l'incurie, le tribalisme, la xénophobie, la peur et le crime comme mode de gouvernement ? Qu'importe, sur tout ceci fermons les yeux. Car son génie et son grand mérite sont d'y avoir adjoint beaucoup de bavardages et de pitreries par lesquels il prétend se poser en défenseur de la souveraineté nationale, contre l'impérialisme et la Françafrique (sans mesures politiques et économiques concrètes depuis 10 ans).

Comme quoi, ce que les Biya, Bongo, Sassou et autres Eyadéma obtiennent en se disant "meilleurs élèves de la France", on peut aussi l'obtenir en agitant la lutte contre "l'impérialisme". Et la stratégie est doublement efficace : non seulement elle permet effectivement de mourir au pouvoir, de piller, de tuer et d'affamer le peuple impunément, mais elle permet, en prime, de se poser en martyr de la liberté de l'Afrique, avec le soutien assuré et la sympathie des "progressistes africains".

"Progressiste", "nationaliste", "patriote" Il semble qu'il suffit pour le devenir de s'en prendre (pour de vrai ou simplement en s'agitant) à la France et à l'Occident qui seraient fatalement ennemis des intérêts des populations africaines; il ne saurait en être autrement.

Que la France et l'Occident soient contre nous signifie forcément que nous sommes du bon côté (celui du peuple), parait-il. De même celui qui a la sympathie de l'Occident ne peut être autre chose que le "chef bandit" du film.

C'est donc toujours le ressentiment, l'esprit de revanche et la frustration qu'on ressent à l'égard de l'Occident qui déterminent notre rapport, notre regard à ce qui engage d'abord notre propre destin. Du coup, en Afrique même, on se trouve face à une ahurissante absence de discernement d'un bon nombre de groupes et d'individus dits "progressistes" qui applaudissent les despotes locaux pour peu que ces derniers scandent le refrain enchanteur : "l’Afrique aux Africains".

"L'ingérence étrangère" et l'Occident seraient donc les maux absolus; si on prétend s'opposer à eux, on peut tuer, piller, entretenir le tribalisme et la xénophobie, mourir au pouvoir... ça n'a plus d'importance; on est quand même un vrai nationaliste et un bon démocrate.

?Et la sottise, sans complexe, malgré sa laideur,

encombre de plus en plus l'espace public et entend se poser comme "La voix légitime" (la seule même) des millions d'Africains épris de liberté.

Qui veut savoir à quoi ressemble l'imposture ? Tiens, voici son visage hideux !

Le sentiment anti-français, anti-colonial ou anti-occidental peut-il tant aveugler certains intellectuels africains au point de les amener à renoncer à l'idéal démocratique d'alternance par la voie des urnes ?

Françafrique, l’état de mort clinique 

La Françafrique, c’est fini. La France n’a plus rien à dire. Et c’est à croire qu’elle n’y comprend rien. En témoigne la situation en Côte d’Ivoire et en Angola.

N’en déplaise à Nicolas SARKOZY et à Henri GUAINO, plume du tristement célèbre "discours de Dakar" (26 juillet 2007), l’homme africain est entré dans l’histoire. Ou du moins, le président africain. Et la France n’a pu que le constater.

De la Françafrique vaste système de contrôle des chefs d’État, des ressources et des richesses des anciennes colonies françaises, ne restent que des oripeaux qui entravent toute renaissance d’une politique africaine hexagonale.

Pourtant les officiels y ont cru. Un temps. La lettre de mission du chef de la cellule Afrique de l’Élysée, Bruno JOUBERT, a même été d’éradiquer les résidus des vieux réseaux Françafricains. À peine visé, Robert BOURGI"missi dominici" choyé des palais africains et du duo CHIRAC-VILLEPIN. Mais BOURGI a continué de porter les messages des potentats africains àClaude GUÉANT et à Nicolas SARKOZY. Lassé, Bruno JOUBERT a préféré s’en aller au royaume enchanté, ambassadeur à Rabat, plutôt que de continuer à lutter. Le terrain a été délaissé.

Aujourd’hui, les émissaires des présidents africains dictent leur volonté. Non seulement la France a perdu la main en Afrique, mais elle l’a laissée. Sans plus rien comprendre au terrain. Ni influer. Ou même écouter. Quand le pays a encore besoin des ressources énergétiques de l’Afrique. Revue des territoires interdits

"On a cru à une inflexion, souffle un proche du (toujours ) président ivoirien Laurent GBAGBO. Les dernières déclarations nous ont déçus". Sitôt après avoir reconnu la victoire de l’opposant Alassane OUATTARA à la présidentielle ivoirienne du 27 novembre 2010, SARKO Ier a invité le boulanger GBAGBO à quitter le pouvoir.

Réaction des fins connaisseurs : "Sarko n’a pas compris qu’il ne pouvait pas parler comme ça à un chef d’État et surtout à GBAGBO. De telles prises de position le renforcent auprès du peuple, qu’il ait gagné ou non les élections…". Abidjan ne prend même plus le président français au téléphone.

Alors que la médiation africaine de la CEDEAO a échoué et que le recours à la force semble désormais la seule solution pour contraindre Laurent GBAGBO à quitter le pouvoir, Nicolas SARKOZY a assuré qu’il n’y avait "aucune ambiguïté" concernant la mission de la force Licorne. "Nos soldats, les soldats de la France, n’ont pas vocation à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire. Ils agissent (…) en vertu d’un mandat des Nations unies", a-t-il déclaré.

Et ce n’est pas la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Michèle ALLIOT-MARIE, qui va pouvoir user de son sens de la diplomatie. En 2004, l’armée française de MAM, ministre de la Défense, a ouvert le feu sur la foule ivoirienne : plus de 60 morts.

Impasse dans un pays premier fournisseur de cacao au monde, riche en diamant et en pétrole. Heureusement, restent Bouygues pour les constructions et Bolloré pour le port… Installés dans le pays par Alassane OUATTARA, du temps où il était Premier ministre, adoubé par un GBAGBO pas si isolé.

Lors de la cérémonie d’investiture de Laurent GBAGBO, étaient présents, outre l’ambassadeur libanais, les excellences de deux poids lourds du continent : l’influente Afrique du Sud et le pétroleux Angola.

Le verdict rendu lundi 13 décembre 2010 dans le procès fiscal de Pierre FALCONE – l’homme d’affaires impliqué dans l’Angolagate –, n’a pas arrangé les intérêts français en Afrique.

Trente mois ferme quand le parquet ne demandait que 24 mois avec sursis. Vu de Luanda, Pierre FALCONE est considéré comme un "otage" de la France.

N’a-t-il pas vendu les armes qui ont permis à Dos SANTOS, l’ancien chef communiste, de gagner la guerre civile ? Tant que la France ne l’aura pas remis en liberté, le pétrole et les autres ressources du pays ne seront pas pour la France. Neuf milliards de barils, la note est salée.

Pour expliquer "l’acharnement judiciaire" sur Pierre FALCONE, il faut bien évoquer l’influence, auprès de quelques magistrats parisiens, d’un réseau d’anciens militants d’extrême droite proches de SAVIMBI, l’opposant historique à Dos SANTOS.

Lorsqu’il était le conseiller justice de Nicolas SARKOZYPatrick OUART, lié à ces vieux réseaux, a tout fait pour coincerPierre FALCONE… Et barrer la route des intérêts français vers l’eldorado angolais.

 

Nous Sommes le Congo !
C
essons d'Avoir Peur !
P
our un Etat de Droit au Congo !

"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission"

Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !
http://mampouya.over-blog.com/

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Commentaires
S
Votre article contient tellement de lieux comuns qu'on a du mal à vous suivre. Permettez-moi de vous posez quelques questions pour mieux vous comprendre.<br /> <br /> 1) Quelle est la superficie actuelle de la Côte d'Ivoire dont vous parlez ?<br /> 2) Combien de personnes sont mortes fusillés par les rebelles depuis 2002 ?<br /> 3) Quel est le bilan des ministres de Ouattara dans le gouvernement d'"Union Nationale" depuis 2002 ? <br /> 4) Combien de morts comptez-vous en Côte d'Ivoire par rapport aux autres pays du monde où une telle situation persiste ? <br /> <br /> Permettez-moi de dire ceci : Si les partisans de Laurent Gbagbo avait égorgé une seule personne sur la place publique lors d'une fête officielle comme l'ont fait les partisans de Ouattara (la vidéo existe ; faites un effort !), si les partisans de Laurent gbagbo avait clamé que celui-ci leur a acheté des armes pour attaqué comme le clament ceux de Ouattara (la vidéo existe ; faites un effort !), les images seraient exploitées par les Africains comme vous et les Européens. Les armes qu'il a acheté ont formé une armée nationale qui n'existait pas sous Houphoët-Boigny. C'est à cette armée nationale à laquelle Ouattara a lancé un appel de son hôtel alors qu'il a son armée de rebelles.<br /> <br /> Apprenez autre chose : Les partisans de Ouattara ont leur zone. Dans le sud, ils sont chez leurs adversaires. Quand vous aurez compris cela, vous aurez compris un peu la Côte d'Ivoire. Tout le reste n'est que du vent. <br /> <br /> Les gens du sud ont été capables de faire échouer le coup d'état de la France en 2004 ! Ne l'oubliez pas. Supposez que demain quelqu'un vienne tuer ou enlever Laurent Gbagbo. Ce jour là, vous connaîtrez la Côte d'Ivoire. Tout simplement parce que Alassanne Ouattara ne peut gouverner la Côte d'Ivoire depuis Abidjan ou depuis Yamoussokro. <br /> <br /> Si vous voulez connaître la Côte d'Ivoire, écoutez les Ivoiriens plutôt que de disserter suer les lieux communs.
KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
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