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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
31 mars 2009

TOGO-GOUVERNANCE - L'« Esprit nouveau » FAIT DES

TOGO-GOUVERNANCE - L'« Esprit nouveau » FAIT DES RAVAGES. CELESTIN EKPAOU-TALAKI OBJET D'UN NOUVEAU SANDALE QUI TERNIT L'IMAGE INTERNATIONALE DU TOGO ! La nomination de Celestin Ekpaou-Talaki à la CEDEAO, c'est comme si OBAMA nommait aujourd'hui | 31 mars 2009

  La nomination de Celestin Ekpaou-Talaki à la CEDEAO, c’est comme si OBAMA nommait aujourd’hui l’escroc MADOFF Président de la réserve fédérale américaine.

Dans un jeu de chaises musicales qui ne dit pas son nom, Faure propose l’ancien ministre des transports défaillant Celestin Ekpaou-Talaki, pour remplacer Comla Kadjé à la Commission des Infrastructures de la CEDEAO. 

Le 1er juillet 2008 nous étions intervenus avec virulence pour dénoncer un véritable scandale de la gouvernance d’Etat, devant l’incapacité du ministre des travaux publics de l’époque Célestin EKPAOU-TALAKI à prendre les mesures ad hoc, en regard des nuisances occasionnées aux habitants de Lomé par les pluies.(TOGO : FAURE, TU TE CROIS FORT MAIS TU AS TORT La prestation de Ekpaou TALAKI, Ministre des travaux publics, des transports, de l'urbanisme et de l'habitat, à la Télévision : Une honte pour la République).

Ce triste constat avait été confirmé lors des catastrophiques inondations qui ont frappé le sud du Togo en 2008, lorsque ce même ministre, directement concerné avait montré l’étendue de son incurie, autant d’ailleurs que celle du gouvernement auquel il appartenait. A cette occasion, un autre scandale a éclaté, alors que 11 ponts et ouvrages d’art ont sauté en l’espace de quelques heures, mettant en évidence leur manque d’entretien par l’organisme chargé de leur gestion le Fonds d’Entretien Routier (FER) et le détournement des sommes qu’il était chargé de gérer. A tel point que ce même FER a été dissous en catastrophe, et son DG TCHAMSI limogé de fait, par décision de FAURE prise en conseil des ministres, pour éviter justement qu’un éventuel audit demandé par les bailleurs, préalablement au versement de leurs aides à la reconstruction, ne permette de rendre public et d’étaler au grand jour la corruption, qui dans ce cas de figure atteint les plus hautes sphères de l’Etat.

Nous avions fait judicieusement remarquer lors de la nomination du nouveau gouvernement HOUNGBO, que le brave et incompétent Célestin EKPAOU-TALAKI n’avait pas retrouvé son poste et que le portefeuille de ce ministère n’avait pas été pourvu, mais directement placé sous l’autorité de la présidence de la république, ceci pour une double raison !

D’abord faire en toute hâte le ménage, afin de pouvoir présenter un nouveau visage de virginité en tentant d’effacer les frasques d’une gestion clanique, catastrophique et calamiteuse, d’autre part de se constituer un « trésor de guerre », en vue de la prochaine élection présidentielle, par le biais de l’attribution de marchés d’Etat jusqu’ici complètement biaisés et exclusivement octroyés aux amis au clan.

Ceci n’avait pas non plus échappé aux représentants de IFI, qui ont parait-il fait valoir quelques remontrances en matière de gouvernance sur ce sujet précis.

Puis le temps a passé et voici que le 24 février 2009, FAURE a prononcé la nomination de Comla Kadjé au ministère des Travaux Publics. Auparavant, ce dernier avait côtoyé ce secteur d’activité, successivement comme Secrétaire dEtat puis ministre chargé des Transports et des Ressources Hydrauliques, avant d’être nommé Directeur Général des Travaux Publics. Il occupait depuis février 2007 le poste de Commissaire chargé des Infrastructures auprès de la CEDEAO. 

De la même manière que FAURE est aller chercher FOSSOUN-HOUNGBO, à la veille de la Conférence des partenaires au Développement du Togo, pour redorer le blason des compétences gouvernementales et présenter devant celle-ci un visage d’honorabilité, la nomination de Comla KADJE au Ministère des Travaux Publics, répond à la même logique, dans une période ou le niveau des investissements à réaliser va s’avérer colossal, rien que pour la remise à niveau d’infrastructures publiques complètement délabrées, sans parler des nouvelles infrastructures qu’imposera le développement économique du pays.

Si les choses en étaient restées là ; sous réserve des preuves publiques de la volonté d’application par le nouveau Ministre Comla KADJE, de règles de gouvernance complètement transparentes, notamment en ce qui concerne les processus d’attribution de l’ensemble des marchés publics ; on ne pourrait que se féliciter du retour à une situation normale !

Mais le problème avec FAURE, c’est qu’on ne peut jamais jurer de rien. Depuis 2005 lorsqu’il a accédé aux commandes, dans les conditions que l’on sait, il nous a toujours habitué au pire, pour effacer les rarissimes actes de sa gouvernance qui auraient mérité d’être salués.

Il n’a donc rien trouvé de mieux, pour pouvoir au remplacement de Comla KADJE au poste de Commissaire chargé des Infrastructures auprès de la CEDEAO, que de proposer Célestin Ekpaou-Talaki, celui-là même qui a fait honte à son pays, dans l’exercice de ses fonctions.

Cette nomination résonne comme une insulte à l’égard de la communauté internationale et des institutions supranationales d’Afrique, au travers de la CEDEAO l’un de ses fleurons. Elle résonne comme une insulte à l’intelligence des dizaines de cadres de haut niveau que recèle notre pays, et qui du fait d’une politique clanique restent cantonnés à des tâches subalternes, quand ce n’est pas à l’inactivité !

Voilà comment encore une fois FAURE vient ternir l’image du TOGO, auprès de la communauté internationale !

À maintes reprises, nous avons apporté la preuve de la nullité des compétences de FAURE. Il vient de nous faire une nouvelle démonstration de leurs limites !

JUSQU'A QUAND VA-T-IL CONTINUER A INSULTER NOTRE INTELLIGENCE ? ASSUREMENT JUSQU'A LA FIN DE SON MANDAT QUI N’EN FINIT PAS, IL NOUS SERA DONNE DE BOIRE LE CALICE JUSQU'A LA LIE !

CE NOUVEL IMPAIR SONNE DEFINITIVEMENT LE GLAS DE CE QUE L’ON NOUS A ABUSIVEMENT PRESENTE COMME « L’ESPRIT NOUVEAU ». FAURE A TOUT JUSTE L’ETOFFE D’UN AFFAIRISTE, CERTAINEMENT PAS CELLE D’UN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE !

NOMBREUX SONT LES TOGOLAIS QUI L’ATTENDRONT AU TOURNANT EN 2010 !

Publié par sylvanus à 15:55:14 dans togognassfaureland | Commentaires (0) |  

TOGO-INSECURITE-JUSTICE : L’Insécurité grandissante au Togo et la justice populaire de la rue mettent l’état de droit en danger ! | 22 mars 2009

TOGO-INSECURITE-JUSTICE : L’Insécurité grandissante au Togo et la justice populaire de la rue mettent l’état de droit en danger !

Nous avions par ailleurs mis en lumière à plusieurs reprises les graves dysfonctionnements qui affectent en profondeur l’activité de l’institution judiciaire : TOGO-JUSTICE : SOUBRESSAUTS AU SEIN DE LA MAGISTRATURE DU TOGO ! 18-11-2008, TOGO-SOCIETE : SANS JUSTICE, AU SENS LE PLUS LARGE DU TERME, IL N'Y A PAS DE DEMOCRATIE. C'EST LE PREMIER CHANTIER A METTRE EN ŒUVRE, SINON RIEN N'AVANCERA AU TOGO MALGRE LA REPRISE DE LA COOPERATION. | 09 octobre 2008, TOGO-POLITIQUE-BREVES : REFORMES INSTITUTIONNELLES | 06 mai 2008, mettant en garde sur les dérives qu’elles risquent d’entraîner si nous n’y prenons garde.

Nous ne croyions pas hélas si bien dire. Des événements récents d’une extrême gravité ont conduit à l’exécution sommaire extra judiciaire de quatre voleurs présumés, brûlés vifs en pleine rue à proximité de Lomé.

Auparavant, le vendredi 13 mars le corps déchiqueté d’un homme a été retrouvé sur les rails entre les quartiers Tokoin Trésor et Adéwi. Le corps n’était pas identifiable puisqu’il avait été auparavant décapité. Un témoin imaginait : …« Il a été certainement tué ailleurs puis ses assassins l’ont amené déposer ici afin qu’on dise que c’est le train qui l’a tué »…, version semble-t-il corroborée par la Société Togo-Rail : …« Selon le conducteur, le corps était placé sur les rails. Il s’en est aperçu trop tard. Et comme le freinage n’est pas aussi automatique, il l’a heurté avant de pouvoir immobiliser le train quelque distance plus loin».

La technique employée ici laisse penser à une évolution de la criminalité organisée, se livrant à des assassinats en règle sur des cibles précises, faisant en sorte que les victimes ne puissent être identifiées lors d’une enquête. Ce qui apporte un autre indice de cette volonté de brouiller les pistes de la part des assassins, c’est la découverte d’un autre cadavre il y a quelques mois, à moins de deux cents mètres du lieu de ce nouveau drame, dans des circonstances similaires.

Comme on peut le constater, chaque jour l’insécurité et le banditisme gagnent du terrain et apportent au Togo, leur part de mauvaises surprises : braquages, vols à main  armée, enlèvements, agressions, deviennent le lot quotidien auquel doit faire face une population indignée autant que blessée dans sa chair. Dans la capitale  togolaise et dans ses banlieues les vols à mains armées sont désormais vécus au quotidien. Pendant ce temps les voleurs et malfrats en tout genre prospèrent sur le terreau de l’impunité, du fait d’une justice déliquescente et de forces de l’ordre complètement dépassées par ces événements.

Ainsi lundi 16 mars, quatre des gangsters, parmi ceux qui font régner la terreur et l’insécurité à Lomé et dans les quartiers périphériques, ont été exécutés à Baguida, lynchés et brûlés vifs par une foule en délire et en colère.

Ces derniers avaient auparavant dépouillé d'une somme d’argent conséquente, une femme et son frère qui revenaient de la banque selon une technique bien rôdée. Les victimes avaient pris place à bord d’un taxi à proximité de la Banque Ecobank à Lomé, dont le chauffeur leur demanda de descendre, une fois arrivé à l’entrée de Baguida, prétextant une surcharge du véhicule et le risque de se faire verbaliser par les policiers.

Aussitôt sortie du véhicule, la femme s’est rendu compte du vol de son argent. Puis, des taxi-motos alertés par ses cris, ont pris en chasse le taxi qu’ils ont réussi à stopper à Dévégo. Après avoir immédiatement passé à tabac, les occupants du véhicule, sans chercher à comprendre, ni à élucider les responsabilités de chacun, la foule présente les a aussitôt exécutés par le feu.

ATTENTION DANGER !

S’il va de soi que les voleurs, méritent un châtiment exemplaire, ils ne méritaient certainement pas la peine de mort, et avaient droit de se défendre ou d’être défendus jusqu’à preuve du contraire.

Nous avons vu dans notre dernier article sur le sujet, comment la police avait réglé de manière expéditive le sort de malfrats, directement abattus et mis au tapis. Ainsi on fait l’économie d’une instruction que l’institution judiciaire est incapable de mener faute de moyens adéquats.

Jusqu’à ce que… la population, à juste titre indignée de l’incapacité des corps d’Etat à faire régner l’ordre public, ne décide de faire la loi elle-même, de décider sur le champ de sentences extrêmes, et de les exécuter sur la champ de manière tout aussi expéditive ! Estimant que les forces de sécurité et les juges sont incapables de faire leur travail, les citoyens s’instaurent comme justiciers et procèdent à des exécutions extrajudiciaires. Selon les informations les plus fiables en la matière, 13 voleurs auraient été  tués en deux mois. C’est avec ce genre de dérive que l’anarchie s’instaure insidieusement dans le pays !

Il est par ailleurs une chose bien plus grave encore ! Lorsqu’au plus haut niveau de l’Etat, Président de la République et Premier ministre en tête, félicitent sans réserve les mêmes forces de l’ordre, pour ce genre de haut fait d’armes, qui consiste à abattre les malfrats, sans qu’il en réchappe aucun, puis  les exhiber à la foule, encourage de manière subconsciente les populations, flatte leur instinct d’un sentiment de supériorité, puisqu’elles sont sensées défendre le bon droit,  et les confortent dans leur conviction qu’elles peuvent devenir « des auxiliaires de justice » en se livrant à ce genre d’actes.

La dérive qui consiste à recourir à la « vindicte populaire », et à exécuter sommairement sur le champ les présumés coupables, pour se donner le sentiment que justice a été rendue, est inadmissible dans n’importe quel état de droit.

En vérité, ceux qui ont pris part, en ce lundi 16 mars à Dévégo, au lynchage des quatre malfrats qui venaient de commettre un vol et les ont brulé vifs, sont des assassins. Les articles 44 à 48 de notre Code pénal sont très explicites à ce sujet. N’en déplaise à tous ceux qui consentent implicitement et approuvent par leur silence ce genre de dérive.

Si d’un côté les forces de l’ordre, de l’autre les populations, encouragées par le comportement de ces dernières, se livrent en toute impunité à la mise à mort sans jugement de n’importe quel individu, même si ce dernier est présumé coupable, à quoi cela sert-il dans ces conditions que le Togo vienne de décider d’abolir la peine de mort ? (Sans doute la seule mesure positive à caractère humanitaire à mettre au crédit de la gestion de FAURE).

Voilà encore une illustration du double visage de la gestion étatique et gouvernementale. A ce jour aucun des auteurs de ces faits n’est poursuivi par la justice du Togo !

Mais le silence sociétal est pire encore peut-être ! Ou sont les voix, « dites autorisées », qui dans notre société s’élèvent avec force pour exprimer leur point de vue, à défaut de leur indignation,  et demander la prise de mesures immédiates pour mettre fin à ces dérives ? Ou sont les voix des éminents professeurs de droit, de leurs excellences les magistrats, des femmes et hommes politiques de notre pays, sont-ils à ce point devenus amnésiques, pour s’abriter derrière un mutisme coupable ?

POUR NOTRE PART NOUS CONSIDERONS QUE DANS UNE AFFAIRE AUSSI GRAVE DE CONSEQUENCES, QUI MENACE LES FONDEMENTS DE L’ETAT DE DROIT, LE SILENCE EST AUSSI COUPABLE, QUE LA MAIN DE CEUX QUI LE 16 MARS ONT PRIS LA VIE DE QUATRE ÊTRES HUMAINS !

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