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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
12 octobre 2013

Che Guevara...... 46 ans après Écrit par Asé

Che Guevara...... 46 ans après      
Écrit par Asé Pléré   
 

Che-Guevara

 
Le Che et la Révolution cubaine

    Le Che mourait avec d’autres compagnons cubains, boliviens, péruviens. Il reste une grande figure de la Révolution cubaine : «être comme le Che», le serment de la jeunesse cubaine dès les petites classes. Voilà ce que disait Fidel Castro lors du Ve Congrès du Parti Communiste de Cuba, l’année du 30e anniversaire de la mort du Che:«Le hasard a voulu que justement au moment où l’on commémore le 30e anniversaire de sa mort au combat, nous ayons pu retrouver ses restes et qu’ils soient parmi nous, aux côtés des camarades qui sont tombés à ses côtés. Il est des misérables et des plumes mercenaires qui prétendent introduire une différence entre le Che et la Révolution, et aller jusqu’à le présenter comme en contradiction avec elle.

 Che et la Révolution cubaine sont une même et seule chose; Che et les Cubains sommes venus sur le Granma; Che et les Cubains avons lutté dans la Sierra; Che et les Cubains avons vécu la crise d’octobre; Che et les Cubains avons entrepris l’édification du socialisme, ce socialisme qui est aussi nôtre que sien. Des combattants cubains se trouvaient là-bas avec lui en Afrique; des combattants pour la plupart cubains et choisis par lui, d’excellents combattants, se trouvaient là-bas en Bolivie. Et aujourd’hui, sa figure immense ne peut être diminuée, elle doit être respectée, admirée par toujours plus de personnes dans le monde, comme exemple de révolutionnaire et d’être humain. Rien ne peut écarter l’idée de l’identité extraordinaire qui a toujours existé entre le Che et la Révolution cubaine.

     Le temps passe et des choses comme celle-ci arrive, nous voyons des hommes en chair et en os, nos camarades de tous les jours, devenus aujourd’hui des figures de légende. Notre expérience s’enrichit à propos du destin des hommes, cette grande vérité vient enrichir notre expérience, celle que nous avons du concept de mort. Qu’est-ce que la mort si ceux qu’on dit morts sont plus présents et plus vivants que jamais à nos côtés et vivront tant qu’il y aura des révolutionnaires, des patriotes, des cœurs nobles, tant qu’il y aura des hommes portant en eux les meilleures qualités de l’être humain.»

 
Créer deux, trois, plusieurs Vietnam…

 
    Comme nous pourrions regarder l’avenir proche et lumineux, si deux, trois, plusieurs Vietnam fleurissaient sur la surface du globe, avec leurs parts de morts et d’immenses tragédies, avec leur héroïsme quotidien, avec leurs coups répétés, assénés à l’impérialisme, avec pour celui-ci l’obligation de disperser ses forces sous les assauts de la haine croissante des peuples du monde… Toute notre action est un cri de guerre contre l’impérialisme et un appel vibrant à l’unité des peuples contre le grand ennemi du genre humain: les Etats-Unis. Qu’importe où nous surprendra la mort; qu’elle soit la bienvenue pourvu que notre cri de guerre soit entendu, qu’une autre main se tende pour empoigner nos armes et que d’autres hommes se lèvent pour entonner les chants funèbres dans le crépitement des mitrailleuses et des nouveaux cris de guerre et de victoire.

(Conclusion du dernier texte de Che Guevara, début 1967)

 
La dernière lettre du Che à ses parents (1966)

Chers Parents,

    Une fois de plus je sens sous mes talons les côtes de Rossinante; je reprends la route le bouclier au bras. Il y a de cela presque dix ans, je vous avais écrit une autre lettre d’adieu. Si je m’en souviens bien, je me plaignais de ne pas être meilleur soldat et meilleur médecin; médecin, ça ne m’intéresse plus; comme soldat, je ne suis pas si mauvais. Rien n’a changé fondamentalement, sinon que je suis beaucoup plus conscient, que mon marxisme s’est approfondi et décanté. Je crois en la lutte armée comme unique solution pour les peuples qui luttent pour se libérer, et je suis cohérent avec mes croyances. Beaucoup me traiteront d’aventurier et j’en suis un; mais d’un type différent; de ceux qui risquent leur peau pour défendre leurs libertés. Il se peut que cette fois soit la dernière. Je ne le cherche pas, mais c’est dans le calcul logique des probabilités. Si c’est le cas, je vous embrasse pour la dernière fois…

Source: journal martiniquais, Asé Pléré
 

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