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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
5 avril 2011

05/04/11/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE

 

05/04/11/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)

 

Le sujet dominant d’actualité traité par les journaux parus ce mardi à Kinshasa se rapporte au crash d’un avion de la Monusco à l’aéroport international de Ndjili. Bilan : une vingtaine de morts. Il ya cependant un vaste éventail d’autres sujets, allant du Prince Laurent aux Blood Minerals en passant par la politique…

 Crash

 Un avion de la MONUSCO s’est écrasé lundi sur l’aéroport international de N’Djili. L’accident s’est produit peu après 14 h 00 locales, lorsque le pilote a tenté de se poser sur la piste d’atterrissage, alors qu’une forte pluie s’abattait sur la capitale congolaise, a constaté l’Agence France Presse.

Des sources donnent de cet accident le bilan d’environ 16 morts. Selon un journaliste de l'AFP, l'avion s'est brisé en plusieurs morceaux sur la piste d'atterrissage et plusieurs corps ont déjà été retirés des débris de l'appareil. Une source aéroportuaire qui se trouvait "à dix mètres' des débris a par ailleurs affirmé avoir vu passer sur des civières 'trois ou quatre survivants". Les secouristes et les pompiers s'évertuaient 'à découper les sièges pour sortir les gens qui sont coincés dessus', a ajouté cette source sous couvert de l'anonymat.

 « Un avion de l’ONU s’écrase : 26 morts », annonce Le Phare. Au moins vingt-six personnes ont péri lundi à Kinshasa dans l’accident d’un avion de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco), le premier crash impliquant un appareil de l’organisation dans ce pays depuis 1999.


Le Climat Tempéré titre « Au moins 16 morts dans le crash d'un avion de l'ONU à Kinshasa »

L’avion, en provenance de Kisangani, s’est écrasé aux environs de 15 heures, vers le bout de la piste, du côté de la Force aérienne. Immatriculé UN 834, l’aéronef transportait 29 passagers et trois membres d’équipage.  Des personnes qui se trouvaient à l’aéroport, dont les membres des familles des passagers, ont alors accouru vers le terminal de la Monusco. Pendant ce temps, les ambulances s’activaient à retirer les corps dans les débris de l’avion. Les causes du drame ne sont pas encore connues. L’accident est survenu alors qu’il pleuvait à Kinshasa. « Des équipes médicales de secours ont été dépêchées immédiatement  sur  les lieux. Une équipe d’urgence a été mise sur pied pour recueillir de plus amples informations qui  seront  communiquées ultérieurement, » a annoncé le bureau du porte-parole de la Monusco dans un communiqué publié lundi en début de soirée.

 La Prospérité fait plutôt état d’un bilan de 27 morts, 2 rescapés. L’appareil, en provenance de Kisangani dans la Province Orientale, avait à son bord 29 passagers et 3 membres d’équipage. La ministre des Transports et Voies de Communication et les membres des familles des passagers qui ont accouru sur le lieu, n’ont pas su retenir leur émoi, face aux corps calcinés des victimes. Une commission d’enquête a été instituée pour rechercher les causes de ce crash.


L’Avenir, qui qualifie cet accident ’un crash de trop’, s’interroge sur le sort des victimes autres que les agents de la Monusco étant donné qu’avant d’embarquer dans les avions de la Mission de l’ONU en RDC, les passagers s’engagent par écrit à ce qu’en cas d’accident la Monusco ne porte aucune responsabilité. 
A bord de l’aéronef, on comptait les agents de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et de la division électorale de la Monusco qui revenaient de Goma où ils sont allés attendre le président de la CENI pour le lancement de la révision du fichier électoral après avoir participé à l’élaboration du calendrier électoral à Lubumbashi. 

Elections

« Ceni: calendrier électoral, Ngoy Mulunda chez Tshisekedi », annonce Radio Okapi

 Une délégation de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), conduite par son président, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, s’est rendue lundi 4 avril après-midi à la résidence d’Etienne Tshisekedi. Il était question pour la Ceni, de présenter au président de l’UDPS, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, les conclusions des travaux de Lubumbashi en rapport avec le calendrier électoral. L’entretien a duré plus d’une heure et demie.

Les six membres de la délégation de la Ceni ont montré au leader de l’UDPS les points discutés lors des travaux de Lubumbashi et le travail qui reste à faire pour finaliser et publier le calendrier électoral. La Ceni compte le faire cette semaine. «C’est un travail de collaboration,» a affirmé Ngoy Mulunda pour justifier la rencontre avec Etienne Tshisekedi.

Daniel Ngoy Mulunda a déclaré:

«La Ceni va dialoguer. Chaque fois qu’il y a quelque chose à faire, nous viendrons voir les responsables des partis, parce que les premiers bénéficiaires de nos actions, les gens qui seront en compétition sont les partis politiques. Par respect que nous avons, pas seulement à l’UDPS, mais à tous les partis politiques, il faut dialoguer, il faut parler avec ces partis là, il faut partager les difficultés afin qu’on puisse s’appuyer et qu’on sache comment nous sommes en train de travailler, quelles sont nos peines, quelles sont nos joies. Et nous trouvons que c’est la meilleure manière d’être de bons partenaires politiques que d’imposer les gens et leur parler sur le petit écran

A l’UDPS, on apprécie cette collaboration de la Ceni.

Quant au fond, l’UDPS se réjouit que la Ceni ait maintenu le couplage des législatives et de la présidentielle, même si, le chronogramme proposé ne porte pas encore des dates.

Avant de se rendre chez Tshisekedi, la même délégation de la Ceni a rencontré le Premier ministre Adolphe Muzito, le bureau de l’Assemblée nationale, le secrétaire général du MLC, François Mwamba ainsi que le président de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe.

 

Opposition

Le contexte de « pas campagne mais… » est un puissant stimulant pour l’imagination. Il contraint en effet l’Opposition à utiliser tous les moyens existants pour faire du bruit sans avoir à en demander l’autorisation. Ainsi vient on d’apprendre que Vital Kamerhe fait paraître  un livre, « Les Fondements de la Politique Transatlantique de la République Démocratique du Congo », avec  une Préface de Michel Rocard et une Postface de  Luiz Inácio Lula da Silva, aux éditions Larcier, dont la spécialité est plutôt le droit et qui le vendront 55 €. (C’est cher ! En prime, si l’on se rend sur le site de l’éditeur http://editions.larcier.com/titres/120658_1/les-fondements-de-la-politique-transatlantique-de-la-republique-democratique-du-congo.html, on s’aperçoit que l’annonce est illustrée d’un drapeau… du Congo-Brazzaville. Est-ce un poisson d’avril attardé ? NdlR)

En tous cas, Le Climat Tempéré voit « Avril 2011: un mois chaud » et annonce que « Dimanche 3 avril sur le site GB, Vital Kamerhe clôture le mois de la femme avec le corps féminin »… titre inuiétant qui ne rassure que lorsqu’on apprend quil s’agit celui de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC. « L’événement est retransmis en direct par Canal Kin Télévision, CKTV, l’une des chaînes appartenant à M. Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement de Libération du Congo, MLC. Dans son message, Vital Kamerhe peint un des tableaux les plus sombres du pouvoir actuel. Bilan: rien ne va. Sur les plans politique, judiciaire, diplomatique, social… Le président de l’UNC estime que son parti présente une vision dans le sens de relever la République Démocratique du Congo, RDC, dans le sens d’un développement positif, qui contraste avec la catastrophe actuelle. Vital Kamerhe relate, en des termes alarmants, la misère des fonctionnaires, des soldats, des policiers, des diplomates, des infirmiers et, finalement, de tout le monde. Sauf, insinue un membre de l’UNC, une caste au sommet de l’Etat, qui s’est considérablement démarquée des masses populaires miséreuses ». 
Et Vital Kamerhe devance ce qu’il qualifie de «rumeur» : le découplage des élections présidentielles et législatives. Selon des sources, la Majorité Présidentielle, MP, tient à amener la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, à organiser d’abord l’élection du président de la République en novembre 2011 et les élections des députés nationaux et provinciaux en 2012. L’UNC s’oppose catégoriquement à ce projet, qui ne répond à aucun argumentaire sérieux. Car, de l’avis des membres de l’UNC, les deux scrutins peuvent se dérouler le même jour et aux mêmes frais prévus par le gouvernement dans la loi budgétaire. De plus, Vital Kamerhe a suscité beaucoup d’espoirs auprès de la jeunesse et de la gent féminine, qui ne doivent pas tarder pour s’impliquer dans les affaires politiques: «J’ai terminé mes études universitaires à l’Université de Kinshasa. A 26 ans, j’étais coordonnateur de la cellule de planification à l’Enseignement Supérieur et Universitaire. A 30 ans, j’étais directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire». Les jeunes doivent exprimer leurs ambitions pour aboutir à un véritable changement dans ce pays.

(Sur le site de l’UNC, on évoque même « Vital Kamerhe couronné "pionnier défenseur des droits de la femme" à la clôture du mois de la femme avec les mamans de l’UNC » Il n’y a pas que chez JKK qu’on sait souffler dans les trompettes de la renommée ! NdlR) 

 Tout ceci, dit Le Climat  « En attendant le 24 avril avec Tshisekedi… »

Après le bilan négatif du gouvernement actuel, tel que présenté par Vital Kamerhe, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, promet de présenter l’état de la RDC le 24 avril au stade Tata Raphaël. Il est évident que le leader de l’UDPS ne tiendra pas un langage clément à l’égard du gouvernement de Joseph Kabila. 24 avril, ce jour de Pâques, sera vécu à Kinshasa sous une forte tension. «Il ne s’agira pas seulement de célébrer la victoire de la démocratie sur la dictature, mais également de réaliser une lecture réelle de l’effondrement de la République Démocratique du Congo sous le régime actuel», déclare Maurice Likuo Bolangala, membre du club des Amis de Jean-Pierre Bemba, qui appuie l’UDPS dans ce combat déterminant.

Avant Etienne Tshisekedi, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, célébrera le dimanche des Rameaux avec les jeunes au stade Tata Raphaël. Cette occasion permettra évidemment au pasteur de l’Eglise de Kinshasa d’adresser quelques messages à ses fidèles. Et, dans quel sens ? Cette incertitude préoccupe le gouvernement, qui, ces derniers temps, par son porte-parole, a pris l’habitude de décocher les flèches sur le prélat catholique. Cependant, une question demeure: le stade Tata Raphaël est-il en réfection ou non ? 

(On aura remarqué au passage que pour le moment le « triangle nucléaire » semble fonctionner : les chaînes TV de Bemba relaient les discours de Kamerhe et les Amis de Jean-Pierre Bemba appuient l’UDPS. Le choix de la date du 24 avril vient d’une coïncidence : Pâques, fête de la Résurrection, tombe le jour anniversaire de  la suppression du monopartisme par Mobutu. NdlR)

 

Prince Laurent

Le Palmarès rapporte qu’après le passage à Kinshasa du prince Laurent, « Le pétrole congolais provoque la tempête au sein de la famille royale belge ». Des sources crédibles signalent que le prince Laurent s’est aussi rendu à Luanda dans le secret le plus absolu. Il serait venu offrir ses bons offices dans la crise du pétrole opposant Kinshasa et Luanda. Mais au-delà de la médiation, il aurait visé plus loin… Craignant le scandale de l’Angolagate, le roi Albert est très fâché contre son fils.
(Les journaux congolais sont en fait un peu perplexes devant les remous que « l’affaire Laurent » provoque dans l’opinion belge, ce qui n’est pas étonnant, dans la mesure où l’affaire, comme certains gâteaux, se compose de nombreuses couches successives.
- pour une partie très minoritaire de l’opinion, c'est-à-dire ceux qui voudraient effacer une fois pour toutes les souvenirs du colonialisme, c’est une occasion de rappeler que la famille royale – en tant que « famille », qu’elle soit « royale » n’entre pas en ligne de compte – n’a toujours manifesté aucun état d’âme du fat de posséder une fortune qui trouve son origine dans les crimes  économiques de Léopold II.
- la collusion évidente entre le Prince et le Groupe Forrest montre de façon évidente que la famille royale n’est en rien « neutre » mais se situe dans le camp du pouvoir de l‘argent.
- l’utilisation qui en a été faite immédiatement par les médias joséphistes, comme proclamer que « le Prince belge a a montré qu’il y a la sécurité dans tout le Congo », alors qu’il est resté fort loin des zones « à risque », montre à l’évidence que ceux qui, avant le 30 juin 2010, s’étaient opposés à la présence d’Albert II au 50naire avaient eu raison. 
- cette récupération électoraliste était une goutte d’eau supplémentaire dans le fameux vase –celui qui finit toujours par déborder – qui est d’ailleurs beaucoup plus un vase européen que belge, de l’impatience croissante devant les manœuvres du pouvoir congolais. Cela peut se résumer en une phrase : « Allons-nous financer des élections dont le résultat est connu à l’avance ? » 
 au moment où la population n’entend parler, en Belgique et en Europe, que de crise et d’attaques contre les acquis sociaux – qui sont le véritable enjeu de la « crise belge » - il est assez naturel que ‘on se pose des questions sur l’opportunité des « dotations ».
- cela fait effectivement l’affaire des courants  républicains ou séparatistes, qui n’allaient pas perdre l’occasion de taper sr leur clou favori. NdlR)

International 

Dans « LE BILLET » Le Climat Tempéré se pose la question « Gbagbo, quel symbole ? »

Pour l’heure, Gbagbo semble avoir une stratégie : résister le plus longtemps possible pour enfin faire constater l’échec de la solution militaire et la nécessité de mettre fin aux souffrances des Abidjanais. Il veut, avec l’énergie du désespoir, créer les conditions qui pousseraient à des négociations dans lesquelles il apparaitrait de nouveau comme un élément incontournable de la solution politique définitive. Dans cette logique d’une guerre d’usure, le président sortant a érigé en forteresse les positions où il s’est retranché. Il a fait appel aux jeunes patriotes pour se mobiliser et venir faire écran tout autour. Il s’agit là de s’assurer un bouclier humain au travers duquel les scrupules de Ouattara n’oseraient passer. Surtout en ces moments où la CPI menace. Gbagbo entend profiter de ce blocage pour voir l’opinion évoluer. Déjà l’on entend  sonner l’alerte autour de massacres de Douéké qui ne pourraient que détruire l’image Monsieur propre du président reconnu par la Communauté internationale.  Mais surtout, l’on entend les tenants de la fierté  africaine monter à nouveau au créneau et entonner à tue tête  le chant du nationalisme africain. On entend des africanistes éclairés rejouer la partition  de l’hégémonisme mondial.   Pour dire que derrière le conflit ivoirien, se jouerait en réalité la lutte d’influence entre le monde occidental et la Chine .

Et à nouveau, le parallélisme entre les deux hommes : Laurent Gbagbo qui pour les Occidentaux représenterait  cette Afrique qui cherche à imposer sa souveraineté tandis que Ouattara camperait le bon nègre de service.  Quelqu’un va jusqu’à considérer  que nous sommes en présence de l’éternel conflit entre pro et anti qui était extériorisé entre Lumumba et Mobutu. Il écrit : « Comme Lumumba, Gbagbo est vu comme un nationaliste dangereux tandis que Ouattara, comme Mobutu, est l’homme de l’ouverture du marché ivoirien aux intérêts des firmes et nations étrangères. Au Congo, la communauté internationale, en s’appuyant sur l’ONUC,  était unanime quant à la liquidation physique de Lumumba, de la même façon, dans le cas de la Côte d’Ivoire, la même communauté internationale, en s’appuyant sur l’ONUCI en Côte d’Ivoire, est unanime quant à la liquidation de Gbagbo »…. Et quoi encore.

Aujourd’hui tous ces développements paraissent bien platoniques par rapport  au drame que vit Abidjan. Car, il y a quand même du cynisme de la part de Gbagbo à jouer ainsi les vies humaines, en offrant des enfants chauffés à blanc comme de la chair à canon. Aujourd’hui, le jusqu’au-boutisme de Gbagbo démontre bien, comme par l’absurde, que nulle négociation n’aurait pu le faire quitter le pouvoir par des voies pacifiques. Et que donc, l’usage de la  force était une nécessité pour lui  imposer la volonté des Ivoiriens telle qu’exprimée par les urnes le 28 Novembre 2010. C’est en  fait  cela la question fondamentale : un chef d’Etat qui prend en otage tout un peuple en se cramponnant à un fauteuil qu’il a perdu par les urnes. Il y a des turpitudes que l’on ne peut pas laisser exalter sous le prétexte commode d’un soi-disant  africanisme. Comme le comportement curieux de ce capitaine de bateau, qui veut se sauver tout seul, livrant aux flots impétueux son navire et ses hommes, et puis qui revient sur le bateau, sans se demander de quoi il a désormais l’air ! L’histoire jugera  la curieuse attitude du général Mangou ! Mais aussi, la diplomatie sud africaine se met dans une posture bien embarrassante.  Si ça se gâte à nouveau demain, l’ambassade sud africaine va-t-elle rouvrir ses portes au général fugitif ? Cette  mission diplomatique risque fort d’apparaître comme un abri pour malintentionnés, où l’on peut venir se cacher quand ça va mal, puis, une fois l’orage passé,  en sortir pour aller à nouveau porter des coups à l’ennemi. A ce jeu, l’ambassade risque de devenir une cible militaire.

En tout état de cause, le cas Gbagbo aura une nouvelle fois  mis en lumière cette tendance chez nous à biaiser avec les faits. Dans ce dossier, l’UA a été décevante. Une sorte de solidarité négative – les loups ne se mangent pas- a  paralysé nos chefs d’Etat. Pendant qu’à leur tour, bon nombre de nos intellectuels se perdent dans des débats périphériques qui ne feraient que détourner des décisions  qui s’imposent.  Il y a comme un  nombrilisme primaire, un oubli de l’intérêt général dont le jusqu’au-boutisme de Gbagbo est bien le symbole.

Divers

Le Potentiel consacre sa manchette à la loi américaine sur les minerais de l’Est et affirme : « Les maffieux aux abois ». La RDC a tenté en vain de venir à bout de la grande « maffia » politico-militaire qui s’est développée autour des mines de l’Est. Avec l’entrée en vigueur de la loi américaine sur les minerais de l’Est, ceux qui alimentent le commerce illicite sont aux abois. Il rapporte que Victoria Holt, sous-secrétaire d’Etat américain chargée du Bureau des affaires des organisations internationales, a indiqué que cette loi « ne devra pas être perçue comme une sanction, quelle qu’elle soit, mais plus comme la volonté de vouloir mettre fin à ce genre de pratique et à pouvoir assurer que le trafic des minerais se fasse de manière la plus transparente qui soit ».

« L’Adg de « l’ONATRA » séquestré par les travailleurs » annonce Le Climat Tempéré.

Pour manifester son ras-le-bol face à, la non prise en compte de ses revendications, le personnel de l’ONATRA a pris en ‘’otage’’ son Adg, M. Serge Basaula pendant au moins 10 heures, hier lundi. Cloué dans son bureau et privé d’électricité, le numéro un de cet office n’a obtenu sa libération qu’avec l’intervention des éléments de la Police Nationale congolaise. Des véhicules anti-incendie sont venus en appui pour disperser la foule des agents qui attendaient au bas de l’immeuble, déterminés coûte que coûte à régler son compte, une fois pour toutes, à l’Adg Pprd Basaula. C’est au-delà de 19 h00’ que l’intervention de la police est venue libérer « l’otage » de son calvaire.

Les agents de l’ONATRA reprochent à l’Adg le refus manifeste d’apposer sa signature sur le protocole d’accord négocié entre la Délégation syndicale nationale de l’ONATRA, d’une part, et la partie Employeur, d’autre part. Cette dernière était représentée par le conseiller juridique de l’Adg, l’inspecteur de relations professionnelles, ainsi que les directeurs des Ressources humaines, de l’Audit et de la Trésorerie.

Malgré la pluie qui s’est abattue, hier au centre-ville, les agents de l’ONATRA ont préféré mouiller leurs habitats pour revendiquer leurs droits légitimes. Ils ont qualifié de mauvaise foi l’attitude affichée jusque-là par leur Adg, alors que la signature de ce protocole d’accord devrait avoir  comme conséquence l’arrêt de la grève entamée depuis quelques jours dans cette entreprise. C’est donc un dialogue de sourds entre l’Adg et les travailleurs.

Contacté par la rédaction du Climat Tempéré, le président national du bureau de la Délégation syndicale nationale de l’ONATRA, André-Vital Agbayo, dit ne pas comprendre le refus de la signature de ce protocole d’accord par l’Adg. Il se demande par ailleurs si l’Adg a été sincère en envoyant ses émissaires à la négociation qui a abouti à l’élaboration du fameux protocole d’accord, du 17 au 30 mars 2011 à l’inspectorat général du travail.

M. Agbayo a appelé les agents de l’ONATRA à rester vigilants, avant d’ajouter que « le défi lancé par M. Basaula risque de nous paralyser. Avec le concours des agents, nous allons sauver notre entreprise. Nous demandons aux autorités politico-administratives de trouver la réponse à cette situation pour que l’ONATRA puisse reprendre ses activités normalement ». L’orateur s’étonne en outre de voir que les autorités du pays n’arrivent toujours pas à réagir, et laissent un seul individu narguer tout le monde. Il précise que le mouvement d’arrêt de travail déclenché à l’ONATRA n’est pas une grève à proprement parler mais d’un lock-out.

Concernant le manque à gagner qu’enregistre l’entreprise, M. Agbayo a imputé la responsabilité à l’employeur qui, selon lui, refuse de s’ouvrir au dialogue. Chose qui a été également dénoncée par certains agents qui ont déclaré que l’Adg Basaula ne sait pas communiquer avec ses agents. Pendant tout 1 mois de grève vecue à l’ONATRA, il n’a pas su parler aux travailleurs, indiquent-ils. Parmi les revendications du personnel, l’on peut épingler le remboursement des frais de transport  et l’adaptation des frais de transport au tarif signé par le gouverneur de la ville.

Selon le président national de la délégation syndicale, le personnel a volontairement accepté de laisser tomber l’application du Smig (Salaire minimum interprofessionnel garanti) jusqu’à ce que l’entreprise aille générer un peu plus de revenus.

 

©CongoForum, le mardi 5 avril 2011 

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