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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
8 mars 2011

TOGO

Contribution au débat en réaction à l’article du Docteur Yves Ekoué AMAÏZO, le dialogue inclusif : un piège pour le peuple togolais ?

http://www.togocity.com/spip.php?ar...
Analyse du 1er février 2011 : le dialogue inclusif : un piège pour le peuple togolais ?

Nous avons lu avec intérêt le papier du Dr Amaïzo sur le dialogue inclusif : un piège pour le peuple togolais, un texte qui suscite de notre part quelques reactions sur le débat de fond. En effet, le peuple togolais l’a montré a maintes reprises qu’il ne veut plus de dialogue ni de négociations avec les ursupateurs de ses droits, de son pouvoir.Par voie de conséquence, l’interrogation du Dr. Amaizo relativement au’’dialogue inclusif’’ nous pose problème. Face à un régime moribond, aucune interrogation n’ a plus de place. Tous, avons -nous le devoir de nous mobiliser et d’appeler les togolais pour donner un véritable coup de grâce au mal incarné par le régime des Gnassingbé qui a décimé des générations entière de togolais.

L’exercice du Docteur Amaïzo de notre point de vue est plein de contradiction et d’amalgames de tous genres.Nous les relevons en deux points :

Premièrement, en même temps, qu’il dénonce le " dialogue inclusif" et ses limites dans la résolution de la crise togolaise, dialogue qu"il qualifie par ailleurs de piège pour le peuple, il parle d’un contrat d’engagement. Or, qu’est ce qu’un contrat ? Dans tout contrat, c’est bien de deux parties qui s’agit et qui s’accordent à respecter les termes du contrat les engagent. Dans le cas togolais, qui seront ou qui sont les contractants ? qui sont les bourreaux ? et la victime ?

Par exemple dans le contrat de travail, il y a un lien de subordination entre l’employé et l’employeur où chacun s’engage à donner le meilleur de lui en vue de la réalisation du sens du contrat : l’employé s’engage à fournir sa force de travail et l’employeur s’engage de son coté à rémunérérer l’employé en fonction du travail fourni. Dans le cas du’’ dialogue inclusif’’, le Docteur Amaïzo ne nous dit pas ni ne nous précise pas qui sont les parties contractantes.

Un second point que nous soulignons comme problématique se situe dans le paragraphe intitulée, la démocratie par la rue, Amaizo parle d’armée républicaine. Or d’armée républicaine, il n’en a jamais existé au Togo. Tout vrai observateur de la vie politique togolaise sait que nous n’avons pas d’armée. C’est d’une milice bien engraissée aux frais du contribuable togolais au service d’un clan qu’il s’agit.

Cette milice sous contrôle du clan n’a pour seule mission que l’exercice de basses besognes, la répression en priorité ; les tueries de tous genres,etc. La milice au service du désormais clan du couple Gnassingbé- Olympio est tout

le contraire d’ une armée républicaine. C’est un groupe armé - mieux des gansters- qui s’allie au pouvoir despotique en place depuis le 13 janvier 1963 pour piller le patrimoine togolais par la terreur. Par ailleurs, Amaizo demande de l’aide aux Etats -Unis afin de conseiller les militaires anti-republicains togolais sans nous expliquer comment cela se fera. Le Docteur ignore ou feint d’ignorer peut être que les Nations n’ont pas d’amis, sinon que pour elles ce sont les intérêts qui priment par dessus tout.

En Afrique du Nord, nous l’avons vu : ce sont les peuples qui se sont levés pour imposer et imprimer leur orientation claire et nette à la lutte.Ils ne se sont pas adressés à une puissance étrangère quelconque. C’est ainsi que les militaires patriotes se sont ralliés à la bonne et juste cause des peuples magrébiens. C’est le peuple seul qui est moteur et artisan du changement. Ce sont les peuples eux mêmes qui se levent et changent les donnes avant toutes choses. Aucune puissance, y compris les Etats- Unis ne feront pas le travail mieux cette tâche à notre place. Si les peuples Tunisiens et Egyttiepns ne s’etaient pas levés, les militaires ne changeraient pas la direction de leur fusil. Les couches sociales dominantes tout comme le puissance mondiales dorment dans le lit du statu quo qui les comblent de grâce.

En ce qui concerne le Togo, rien n’empêche la structuration direction du mouvement d’alternance politique au Togo. C’est bien d’une volonté ferme, conséquente et manifeste que doivent faire preuve les démocrates, les patriotes et revolutionnaires togolais. Ceux qui veulent réellement le changement de régime dans notre pays doivent avoir des mots d’ordre clairs et précis. Plus de dialogue avec le jeune despote Fraude Faure Gnassingbé.

La France , hors du Togo.Fraude Faure dégage !

Malheureusement, la donne du jeu politique togolais actuel est tellement claire que tous veulent discuter avec Fraude Faure. Celui -là que nous avions tous décrié et banni à la mort de son feu père Etienne Eyadéma en février 2005.

D’un seul coup magique, le jeune despote est devenu fréquentable. Chaucun des soit-disants "podosants " pensent que c’est à lui que doit revenir la direction de toutes sortes d’initiatives de libération des peuples togolais, renvoyant ainsi la fin de la dictature aux calendes grecques. Aussi , dans son artcile, Yves Amaizo établit-il un parallèle entre le FRAC et la lutte des peuples tunisiens et egyptiens.

En Tunisie, aucun dirigeant fût il de l’opposition légale n’a formulé des demandes de dialogues d’avec le régime de Ben ALI. Ce sont des sittings ininterrompus qui ont décidé de la chute de l’autocrate Ben ALI. Ce sont les peuples eux-mêmes qui ont décidé de la voie à suivre.Le peuple togolais a choisi sa voie le 05 octobre 1990.

Tirons leçons des expériences des autres peuples pour faire partir le clan du couple Olympio-Gnassingbé.

Plus de dialogue avec le jeune despote Fraude Faure Gnassingbé. La France , hors du Togo.Fraude Faure dégage !

Bruxelles, ce 07 mars 2011

Mouta Wakilou Maurice Gligli-Amorin

Président du CINK (Cercle International NKRUMAH KWAME)

Président du F2P (Front Patriotique Panafricain)

 

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