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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
3 février 2011

" Indépendance cha-cha"

" Indépendance cha-cha"
(Zenga-Mambu.com 03/02/2011)


De qui ne veut entendre raison
Que la folie d’un dictateur en Afrique s’agite au fond du cœur éclate l’évidence car le fou de la dictature en Afrique ne tolère même s’il est patient, aucun propos sérieux.

Un sage africain volontiers augmente son savoir par des paroles sages et par la lecture de ce qui se passe dans le monde. Quand un fou de la dictature en Afrique veut jouer, il prend sa cornemuse dictatoriale (Tout pour lui et les colons Français, Américains et Anglais. Rien pour le Peuple africain) et fait fi de la harpe de la justice internationale. Quel culot !
Aucun plaisir au monde ne vaut pour lui son outre et ses tuyaux à vent.

Même pour ses visites il n’aime la critique.
Les fous de la dictature en Afrique sont prolifiques et pullulent partout de la Tunisie…au Congo-Brazzaville en passant par Libreville au Gabon …Yaoundé au Cameroun… et Ndjamena au Tchad…
Pauvre fou que tu es, songe qu’au dernier jour en tant qu’homme mortel, tu deviendras poussière, cendre, boue et fumier comme Sadam Hussein.
Parmi les créatures vivant dans la nature et douées de raison, tu es la plus infime.
La bave qu’on écume, un ferment de levure du vin «Boganda» et au mieux un bâtard.

A quoi bon te vanter de ta belle stature, ta force et ta jeunesse, ton or et ta noblesse car rien sous le soleil ne peut nous être utile quand manque la sagesse !

Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. Quel avantage revient-il à l'homme fou de la dictature en Afrique de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? Une génération s'en va, une autre vient, l’Afrique et la terre subsisterons toujours.
Mieux vaut pour toi souffrir qu’un sage africain te punisse plutôt que de jouir du rire admiratif d’une ânesse béate ; car le bruit des chardons brûlant sous le chaudron craque, aussi limpide que le rire des fous.

Heureux qui porte en soi en toutes circonstances la crainte du seigneur et du peuple africain.
Le cœur du sage africain accepte de rentrer dans la maison, de deuil et de tristesse, mais le fou de la dictature en Afrique ne s’occupe que sa cornemuse. (Tout pour lui et les colons Français, Américains, et Anglais. Rien pour le Peuple africain).

On n’a beau répéter, prier et supplier pour que le fou renonce à toutes ses lubies. C’est à parler à un sourd qui ne comprendra pas ni la loi, ni le blâme.

Aux dirigeants africains qui ont la conviction d’êtres les enfants chéris des occidentaux (France, Amérique ou Angleterre), nous leurs disons qu'ils se trompent éperdument. Le sort réservé à Bokassa, Samuel Doé, Idi Amin Dada, Mobutu, Saddam Hussein , Ben Ali…les attend dans quelques années à venir car, certains de nos dirigeants qui, se sont «taillés» des constitutions élastiques sans limitation des nombres de mandats pour demeurer Président à vie (ils peuvent se représenter aux élections autant de fois qu’ils veulent et ce avec l’assurance de l’emporter par la fraude encouragée par la France cas d’Ali Bongo au Gabon…) et qui, oppriment leur peuple en leur privant de liberté et de démocratie réelle, orchestre des tueries et des enlèvements, pillent outrancièrement leur pays etc…seront non seulement chassés du pouvoir par le peuple mais, il auront un jour, l’occasion de répondre de leurs actes devant des tribunaux spéciaux ( national ou international ).

Deux certitudes nimbent la période actuelle : Le monde se transforme plus rapidement qu'on ne le croit et rejette comme des épaves tous ceux qui ne se transforment pas au même rythme que lui. Qui attendait de la Tunisie une révolution aussi subite?

Dans la forêt équatoriale en Afrique Centrale les « gouverneurs de la France », n'imaginent pas leurs régimes moins durable que tant d'autres dictatures africaines à vie et, à vrai dire, certains d’entre-nous redoutent davantage leur fin que leurs exactions.

De ces ploutocraties gloutonnes, atténuées par une paix sociale armée, ont surgi au bout des canons des kalachnikovs et les «pots-de-pétrole», des Pays Pauvre et Très Endettés (PPTE). En dépit de contextes, de circonstances et de sociologies différentes, sévit le même malheur: des peuples soumis à des régimes compradores et corrompus à forte tonalité coercitive, une misère endémique dont on sort mieux par la débrouille que par le mérite, des élites entre deux chaises qui doivent compter leurs mots pour garder la liberté… Désespoir, inégalité (Tout pour le clan au pouvoir rien pour le peuple), violence policière, chômage chronique…Un cocktail détonnant et surréaliste des pays dirigés par des dictateurs « gouverneurs » de la France pour combien de temps encore ?

Le temps étant déjà à la rétrospective. Ayant tiré les leçons de la révolte tunisienne, (Modestie et Espoir, les deux préceptes du soulèvement tunisien) qui pourrait faire figure d'exemple pour d'autres mouvements de contestation en Afrique. (Modestie, celle que nous imposent la soudaineté des événements, la faillite des analyses savantes des dictateurs ou des colonialistes de la métropole et qui, engendre la déroute des cyniques au service des colons…Espoir. Celui d'un vrai changement qui pourrait à son tour en entraîner d'autres). Il faut redoubler d’optimisme pour penser que le pire des dictateurs africains est sûr. Il est déjà là. Ben Ali l’a vécu et, il est à venir pour d’autres cliques réputées invincibles qui, finiront par voler en éclats face à la colère des peuples indignés, mûrs, déterminés et responsables et prêts à mourir pour chasser la « Françafrique et ses sous-fifres pour danser enfin les airs de la chanson symbole de l’émancipation et de la libération du peuple africain avec le Grand Kallé : « Indépendance cha-cha » «Nous avons obtenu l’indépendance / Nous voici enfin libres ...Vive l’indépendance que nous avons gagnée....» «Bis ! Bis ! Bis !»
Colons, Dictateurs « gouverneurs de la France » en Afrique «Indignez-vous !» Le peuple africain fera mieux : il a pris son destin en main. La Tunisie fait désormais figure d’exemple.


Wallys KIMBATSA.

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