REFLEXION SUR L'ANC DU TOGO- (Deuxième partie )

Suite aux nombreuses réactions

Au Togo, les quelques rares libertés  d'expression et de presse , libertés démocratiques que nous avons aujourd'hui sont les résultats de hautes luttes. Ces libertés ne sont pas données par "petite ouverture"   par le pouvoir criminel RPT -dont la CDPA du professeur Gnininvi est  un allié.Les acquis sociaux ne sont jamais octroyés. Ils sont toujours arrachés après d'epiques luttes. Ensuite ne tronquons pas l'histoire de la lutte des peuples du Togo. Il n' y a jamais eu un soulevement populaire "version Mo5".

Le MO5 est une association née après l'insurrection populaire qu'a connue notre pays le 5 octobre 1990. Ce 05 octobre 90 est bien l'aboutissemnt des luttes multiformes ménées par les patriotes togolais et démocrates togolais de l'intérieur comme de l'extérieur épris de paix , de justice et de liberté.Ceux -là par qui la tempête est arrivée ne sont en fait que des catalyseurs.Et nous ne le leur reconnaissons. Mais il est encore trop de savoir qui sont ils réellement.Car les masques tombent et vont continuer de tomber.Le jugement dernier seul est vrai.

Enfin  toute résistance contre un pouvoir oppresseur a toujours nécessité des contributions et des apports tant de l'intérieur que de l'extérieur, de toute nature, tant thérique que pratique. Et nous pensons par exemple et par conséquence que c'est le point de vue de Claude Améganvi dans son interview sur fénêtre d'Afrique du 09 octobre 2010. Un autre exeemple: la résistance française gaullienne s'est nourrie du ferment londonien.

C''est dire que ceux qui de l'étranger contribuent à leur modeste manière à l'avènement d'un changement véritable au Togo (soit par la contribution matérielle, soit par  édification des théories et praxis)  ont leur mérite au même titre que les résistants sur place. Dans le cas togolais on parle du rôle de la diaspora.Nous ne devons pas nous contenter de livrer nos plans à l'ennemi.

D'où l'urgente nécessité de l'organisation comme moteur du changement et la nécessité de revenir aux fondamentaux  ayant donné éclosion au soulevement populaire du du  05 octobre 90.Nous faisons allusion à la lutte clandestine qui vaut tout son pesant d'or.

Le dialogue dans le cas togolais togolais ne libère que les négociateurs qui s'en sortent  les poches remplies leventre dodu et le peuple abandonné dans ses misères quotidiennes. Seule la lutte paie !.

Mouta  Gligli -Amorin

Bruxelles , le 14 octobre 2010