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KANLENTO-AVULETE "vaillant combattant, nous devons lutter"
24 décembre 2005

DECLARATION POLITIQUE

"LA FRANCE, UN OBSTACLE À LA PAIX!"

Par: Cercle Kwame N'krumah, Belgique, 16 octobre 2005.
Source:   Sidibe D. Kaku, Adresse au Congres National du Kosaban, Berlin, Octobre 2005.

Il est entendu maintenant que la cause de cette guerre n’est ni tribale, ni religieuse. C’est plutôt la cristallisation de la rupture entre Collabos (partisans du maintien du néocolonialisme français) et les Patriotes. Autrement dit, la cause jusqu’ici non avouable de cette crise politique, c’est la restauration de la néocolonisation non plus dans sa forme dictatoriale, comme au Gabon, au Togo, au Burkina etc… mais démocratique. La démocratie néocoloniale consiste à organiser des élections pluralistes dont le vainqueur doit être un collabo sinon, on recommence jusqu’à ce que… Voilà pourquoi les héritiers enchantés de la néocolonisation se démènent tant. Coalisés autour du très conservateur Chirac, il ne s’agit plus pour eux, du fait de la pression démographique africaine, de l’évolution des mœurs et de la mondialisation, de nous priver de liberté, mais de contrôler notre accès au ressources pertinentes de la planète. Le gendarme de l’Afrique, voilà le rôle dans lequel l’expert élyséen en psychologie africaine voudrait s’illustrer à défaut de maintenir son pays au rang de première puissance économique européenne. L’Etat chiraquien aura vainement sacrifié tous les moyens de pression militaires, financières,diplomatiques, occultes etc. de la France juste pour contrôler notre accès au progrès de la liberté, de l’économie, de la politique, de la culture et de la technologie.

De ce que l’on a pu savoir, plus d’un milliard de dollars des contribuables français auraient déjà été dépensés pour réaliser ce dessein quichottien, sans pour autant que le peuple français soit assuré de revoir ses deniers. Quoiqu’il en soit l’ennemi partait perdant pour avoir commis des erreurs de timing et de casting. Sur ce dernier point il y a lieu d’observer qu’en s’appuyant sur une bande de charlots, composée d’officiers d’opérette et de politiciens véreux, conduite par un étudiant à la recherche de son premier boulot, le vieux schnock élyséen, malgré ses milliards et son armada, ne pouvait espérer qu’un échec. Il faut maintenant craindre que le vieil homme, en fin de règne, acculé par les contribuables français, et sentant tout perdu, ne soit tenté par la politique de la terre brûlée, comme Mitterrand au Rwanda. Si l’on en croit sa ministre de la guerre, cet héritier enchanté des esclavagistes d’hier serait très déterminé. Il serait ainsi prêt à nous consacrer la moitié du budget militaire français, ou (selon un de ses généraux) à exterminer la moitié de la population kosabanaise pour assouvir ses ambitions néocolonialistes. C’est pour soutenir cette initiative génocidaire que la préposée chiraquienne à la guerre fait subrepticement transporter ici toute la France militaire. Voilà le danger!!!

Pour qui connaît les raisons profondes de cette crise franco-kosabanaise et les ressorts fondamentaux de notre société, le danger s’appelle licorne-bima: cette présence militaire française constituée de tueurs de femmes, d’enfants, ces braqueurs de banques, ces assassins de chefs d’état démocratiquement élus, ces fossoyeurs de la démocratie et de l’économie de marché en Afrique constituent le véritable obstacle de l’accès de tous à la paix et à la démocratie sur toute l’étendue du territoire kosabanais. En redessinant la carte de ce pays, Chirac n’a pas fait que porter la misère ici, c’est aussi toute l’Afrique Subsaharienne qu’il a déstabilisé comme en témoigne le flot d’immigrés noirs qui désormais se détourne de la Côte d’Ivoire, pour prendre d’assaut les frontières européennes. Ce président français élu par défaut, totalement inconséquent fait aussi planer une menace sur l’Union européenne qui ne peut continuer à se complaire dans un rôle d’observateur.

Les résolutions africaines et onusiennes révèlent bien que le français qui se veut juge et partie dans ce conflit est le moins qualifié de tous pour faire de la neutralité ici. C’est elle le problème. Par conséquent ces militaires français doivent partir pour que revienne la paix. Mais il ne faut pas s’y tromper, ces gens ne partiront pas d’eux-mêmes. En effet, les effets de manches de nos illustres collabos font plus partie d’une stratégie de diversion. Les discours lénifiants et les contacts officieux et officiels que multiplient les autorités françaises auprès de nos élites militaires, politiques voire sportives participent du même objectif. En ceci, Chirac reste fidèle à la politique étrangère de la France: un pied dans chaque camp. C’est ainsi que pendant la seconde guerre mondiale, on vit une France collaborer avec l’occupant nazi tandis que l’autre combattait du côté des alliés. Ou encore dans la guerre contre le terrorisme islamique, on aperçoit une France combattre les Etats-Unis jusqu’à l’ONU tandis qu’une autre combattait en Afghanistan aux côtés des Etats-uniens contre les mêmes terroristes islamiques. Et conformément à l’entendement français, la France fera sa guerre ici, comme elle l’a fait ailleurs auparavant, en avançant tantôt sous le masque onusien, tantôt sous celui d’opération de maintien de la paix, ou encore celui de la protection du citoyen lambda… Face à cette France perfide, il convient de demeurer vigilant afin d’éviter toute méchante surprise. Et si nous voulons irrémédiablement avancer dans la résolution de cette crise, il nous faut plus que nous défendre. 40 années de pacifisme niais nous avaient ôtés toute capacité défensive. Même si aujourd’hui grâce à Chirac l’armée est en passe d’être nettoyée de ses officiers plastrons et si nous avons acquis une grande capacité de mobilisation populaire et de formation de véritables combattants, il faut reconnaître que ce n’est pas avec une poignée de bataillons de soldats, appuyés de quelques compagnies de policiers, de gendarmes et de groupes de miliciens que nous parviendrons à rejeter à la mer ces envahisseurs. Il y a donc lieu de nous organiser sur une base commune pour neutraliser l’ennemi intérieur (le collabo) et contrer l’ennemi extérieur (licorne-bima).

Maintenant que le président semble avoir adopter le ton et l’attitude qui convienne à l’ennemi, tout patriote doit élever l’intérêt national au-dessus des intérêts partisans. Car pour obtenir l’accès pour tous au progrès et à la liberté et pour préserver le peuple kosabanais d’un drame chiraquien, il nous faut une organisation de lutte solidement ancrée dans la population par la création officielle: -d’un Conseil National de la Résistance fédérant toutes les organisations patriotiques sous l’égide du Commandant en chef. Ce conseil s’appuiera dans chaque entreprise, chaque établissement, quartier et village sur un Comité de Résistance. -d’un Mouvement social de lutte contre la collaboration en s’appuyant notamment sur la presse patriotique pour un travail de conscientisation des masses, afin que tous ceux qui soutiennent le parti de l’opposition ne soit considérés comme collabos. C’est ainsi, à notre sens, que nous aurons aussi un accès au progrès politique, économique, social et technologique. Sans avoir résolu ce problème de libération tous nos efforts, comme sous l’esclavage, la colonisation, les néocolonisations, serviront à l’enrichissement de la France. Merci à tous ceux qui nous aident à accéder à la liberté et aux progrès de l’humanité.

JUSQU'A LA VICTOIRE FINALE, LA LUTTE CONTINUE!! VIVE LE KOSABAN,

le Pays du Komoé, du Sassandra et du Bandama.

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